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Protocole de Montréal No4 portant
modification de la
Convention pour l'unification de certaines règles relatives
au transport aérien international signée à Varsovie le 12 octobre 1929 amendée
par le Protocole fait à La Haye
le 28 septembre 1955 - Signé à Montréal le 25 septembre 1975
Télécharger le protocole n°4 de Montréal au format pdf
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Les gouvernements soussignés
considérant qu'il est souhaitable
d'amender la Convention
pour l'unification de certaines règles relatives au transport aérien
international signée à Varsovie le 12 octobre 1929, amendée par le Protocole
fait à La Haye
le 28 septembre 1955, sont convenus de ce qui suit:
CHAPITRE PREMIER
AMENDEMENTS A LA CONVENTION
Article premier
La Convention que les dispositions du présent chapitre modifient est la Convention de Varsovie
amendée à La Haye
en 1955.
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Article II
L'alinéa 2 de l'article 2 de la Convention est supprimé
et remplacé par les alinéas 2 et 3 suivants:
"2. Dans le transport des
envois postaux, le transporteur n'est responsable qu'envers l'administration
postale compétente conformément aux règles applicables dans les rapports entre
les transporteurs et les administrations postales.
3. Les dispositions de la présente
Convention autres que celles de l'alinéa 2 ci-dessus ne s'appliquent pas au
transport des envois postaux."
Article III
Dans le chapitre II de la Convention, la section
III (articles 5 à 16) est supprimée et remplacée par les articles suivants:
"Section III. - Documentation
relative aux marchandises
Article 5
1. Pour le transport de marchandises
une lettre de transport aérien est émise.
2.
L'emploi
de tout autre moyen constatant les indications relatives au transport à
exécuter peut, avec le consentement de l'expéditeur, se substituer à l'émission
de la lettre de transport aérien. Si de tels autres moyens sont utilisés, le
transporteur délivre à l'expéditeur, à la demande de ce dernier, un récépissé
de la marchandise permettant l'identification de l'expédition et l'accès aux
indications enregistrées par ces autres moyens.
3.
L'impossibilité
d'utiliser, aux points de transit et de destination, les autres moyens
permettant de constater les indications relatives au transport, visés à
l'alinéa 2 ci-dessus, n'autorise pas le transporteur à refuser l'acceptation
des marchandises en vue du transport.
Article 6
1. La lettre de transport aérien est
établie par l'expéditeur en trois exemplaires originaux.
2. Le premier exemplaire porte la
mention "pour le transporteur"; il est signé par l'expéditeur. Le deuxième
exemplaire porte la mention "pour le destinataire"; il est signé par
l'expéditeur et le transporteur. Le troisième exemplaire est signé par le
transporteur et remis par lui à l'expéditeur après acceptation de la
marchandise.
3. La signature du transporteur et
celle de l'expéditeur peuvent être imprimées ou remplacées par un timbre.
4. Si, à la demande de l'expéditeur,
le transporteur établit la lettre de transport aérien, il est considéré,
jusqu'à preuve contraire, comme agissant au nom de l'expéditeur.
Article 7
Lorsqu'il y a plusieurs colis:
(a) le transporteur de marchandises
a le droit de demander à l'expéditeur l'établissement de lettres de transport
aérien distinctes; (b) l'expéditeur a le droit de demander au transporteur la
remise de récépissés distincts, lorsque les autres moyens visés à l'alinéa 2 de
l'article 5 sont utilisés.
Article 8
La lettre de transport aérien et le
récépissé de la marchandise contiennent:
(a) l'indication des points de
départ et de destination;
(b) si les points de départ et de
destination sont situés sur le territoire d'une même Haute Partie Contractante
et qu'une ou plusieurs escales soient prévues sur le territoire d'un autre
État, l'indication d'une de ces escales;
(c) la mention du poids de
l'expédition.
Article 9
L'inobservation des dispositions des
articles 5 à 8 n'affecte ni l'existence ni la validité du contrat de transport,
qui n'en sera pas moins soumis aux règles de la présente Convention, y compris
celles qui portent sur la limitation de responsabilité.
Article 10
1.
L'expéditeur
est responsable de l'exactitude des indications et déclarations concernant la
marchandise inscrites par lui ou en son nom dans la lettre de transport aérien,
ainsi que de celles fournies et faites par lui ou en son nom au transporteur en
vue d'être insérées dans le récépissé de la marchandise ou pour insertion dans
les données enregistrées par les autres moyens prévus à l'alinéa 2 de l'article
5.
2.
L'expéditeur
assume la responsabilité de tout dommage subi par le transporteur ou par toute
autre personne à l'égard de laquelle la responsabilité du transporteur est
engagée, à raison des indications et déclarations irrégulières, inexactes ou
incomplètes fournies et faites par lui ou en son nom.
3. Sous réserve des dispositions des
alinéas 1 et 2 du présent article, le transporteur assume la responsabilité de
tout dommage subi par l'expéditeur ou par toute autre personne à l'égard de
laquelle la responsabilité de l'expéditeur est engagée, à raison des
indications et déclarations irrégulières, inexactes ou incomplètes insérées par
lui ou en son nom dans le récépissé de la marchandise ou dans les données
enregistrées par les autres moyens prévus à l'alinéa 2 de l'article 5.
Article 11
1. La lettre de transport aérien et
le récépissé de la marchandise font foi, jusqu'à preuve contraire, de la
conclusion du contrat, de la réception de la marchandise et des conditions du
transport qui y figurent.
2. Les énonciations de la lettre de
transport aérien et du récépissé de la marchandise, relatives au poids, aux
dimensions et à l'emballage de la marchandise ainsi qu'au nombre des colis font
foi jusqu'à preuve contraire; celles relatives à la quantité, au volume et à
l'état de la marchandise ne font preuve contre le transporteur qu'autant que la
vérification en a été faite par lui en présence de l'expéditeur, et constatée
sur la lettre de transport aérien, ou qu'il s'agit d'énonciations relatives à
l'état apparent de la marchandise.
Article 12
1.
L'expéditeur
a le droit, sous la condition d'exécuter toutes les obligations résultant du
contrat de transport, de disposer de la marchandise, soit en la retirant à
l'aérodrome de départ ou de destination, soit en l'arrêtant en cours de route
lors d'un atterrissage, soit en la faisant délivrer au lieu de destination ou
en cours de route à une personne autre
que le destinataire initialement désigné, soit en demandant son retour à
l'aérodrome de départ, pour autant que l'exercice de ce droit ne porte
préjudice ni au transporteur, ni aux autres expéditeurs et avec l'obligation de
rembourser les frais qui en résultent.
2. Dans le cas où l'exécution des
ordres de l'expéditeur est impossible, le transporteur doit l'en aviser
immédiatement.
3. Si le transporteur se conforme
aux ordres de disposition de l'expéditeur, sans exiger la production de
l'exemplaire de la lettre de transport aérien ou du récépissé de la marchandise
délivré à celui-ci, il sera responsable, sauf son recours contre l'expéditeur,
du préjudice qui pourra être causé par ce fait à celui qui est régulièrement en
possession de la lettre de transport aérien ou du récépissé de la marchandise.
4. Le droit de l'expéditeur cesse au
moment où celui du destinataire commence, conformément à l'article 13.
Toutefois, si le destinataire refuse la marchandise, ou s'il ne peut être
atteint, l'expéditeur reprend son droit de disposition.
Article 13
1. Sauf lorsque l'expéditeur a
exercé le droit qu'il tient de l'article 12, le destinataire a le droit, dès
l'arrivée de la marchandise au point de destination, de demander au
transporteur de lui livrer la marchandise contre le paiement du montant des
créances et contre l'exécution des conditions de transport.
2. Sauf stipulation contraire, le
transporteur doit aviser le destinataire dès l'arrivée de la marchandise.
3. Si la perte de la marchandise est
reconnue par le transporteur ou si, à
l'expiration d'un délai de sept jours après qu'elle aurait dû arriver, la
marchandise n'est pas arrivée, le destinataire est autorisé à faire valoir
vis-à-vis du transporteur les droits résultant du contrat de transport.
Article 14
L'expéditeur et le destinataire
peuvent faire valoir tous les droits qui leur sont respectivement conférés par
les articles 12 et 13, chacun en son propre nom, qu'il agisse dans son propre
intérêt ou dans l'intérêt d'autrui, à condition d'exécuter les obligations que
le contrat de transport impose.
Article 15
1. Les articles 12, 13 et 14 ne
portent aucun préjudice ni aux rapports de l'expéditeur et du destinataire
entre eux, ni aux rapports des tiers dont les droits proviennent, soit de
l'expéditeur, soit du destinataire.
2. Toute clause dérogeant aux
stipulations des articles 12, 13 et 14 doit être inscrite dans la lettre de
transport aérien ou dans le récépissé de la marchandise.
Article 16
1.
L'expéditeur
est tenu de fournir les renseignements et les documents qui, avant la remise de
la marchandise au destinataire, sont nécessaires à l'accomplissement des
formalités de douane, d'octroi ou de police. L'expéditeur est responsable
envers le transporteur de tous dommages qui pourraient résulter de l'absence,
de l'insuffisance ou de l'irrégularité de ces renseignements et pièces, sauf le
cas de faute de la part du transporteur ou de ses préposés.
2. Le transporteur n'est pas tenu
d'examiner si ces renseignements et documents sont exacts ou suffisants."
Article IV
L'article 18 de la Convention est supprimé
et remplacé par les dispositions suivantes:
"Article 18
1. Le transporteur est responsable
du dommage survenu en cas de destruction, perte ou avarie de bagages
enregistrés lorsque l'événement qui a causé le dommage s'est produit pendant le
transport aérien.
2. Le transporteur est responsable
du dommage survenu en cas de destruction, perte ou avarie de la marchandise par
cela seul que le fait qui a causé le dommage s'est produit pendant le transport
aérien.
3. Toutefois, le transporteur n'est
pas responsable s'il établit que la destruction, la perte ou l'avarie de la
marchandise résulte uniquement de l'un ou de plusieurs des faits suivants:
(a) la nature ou le vice propre de
la marchandise;
(b) l'emballage défectueux de la
marchandise par une personne autre que le transporteur ou ses préposés;
(c) un fait de guerre ou un conflit
armé;
(d) un acte de l'autorité publique
accompli en relation avec l'entrée, la sortie ou le transit de la marchandise.
4. Le transport aérien, au sens des
alinéas précédents, comprend la période pendant laquelle les bagages ou
marchandises se trouvent sous la garde du transporteur, que ce soit dans un
aérodrome ou à bord d'un aéronef ou dans un lieu quelconque en cas
d'atterrissage en dehors d'un aérodrome.
5. La période du transport aérien ne
couvre aucun transport terrestre, maritime ou fluvial effectué en dehors d'un
aérodrome. Toutefois, lorsqu'un tel transport est effectué dans l'exécution du
contrat de transport aérien en vue du chargement, de la livraison ou du
transbordement, tout dommage est présumé, sauf preuve contraire, résulter d'un
événement survenu pendant le transport aérien."
Article V
L'article 20 de la Convention est supprimé
et remplacé par les dispositions suivantes:
"Article 20 Dans le transport
de passagers et de bagages et en cas de dommage résultant d'un retard dans le
transport de marchandises, le transporteur n'est pas responsable s'il prouve
que lui et ses préposés ont pris toutes les mesures nécessaires pour éviter le
dommage ou qu'il leur était impossible de les prendre."
Article VI
L'article 21 de la Convention est supprimé
et remplacé par les dispositions suivantes:
"Article 21
1. Dans le transport de passagers et
de bagages, dans le cas où le transporteur fait la preuve que la faute de la
personne lésée a causé le dommage ou y a contribué, le tribunal pourra,
conformément aux dispositions de sa propre loi, écarter ou atténuer la
responsabilité du transporteur.
2. Dans le transport de
marchandises, le transporteur est exonéré, en tout ou en partie, de sa
responsabilité dans la mesure où il prouve que la faute de la personne qui
demande réparation ou de la personne dont elle tient ses droits a causé le
dommage ou y a contribué."
Article VII
A l'article 22 de la Convention -
(a) A l'alinéa 2 (a) les mots
"et de marchandises" sont supprimés.
(b) Après l'alinéa 2 (a), l'alinéa
suivant est inséré: "(b) Dans le transport de marchandises, la responsabilité
du transporteur est limitée à la somme de 17 Droits de Tirage spéciaux par
kilogramme, sauf déclaration spéciale d'intérêt à la livraison faite par
l'expéditeur au moment de la remise du colis au transporteur et moyennant le
paiement d'une taxe supplémentaire éventuelle.
Dans ce cas, le transporteur sera
tenu de payer jusqu'à concurrence de la somme déclarée, à moins qu'il ne prouve
qu'elle est supérieure à l'intérêt réel de l'expéditeur à la livraison."
(c) L'alinéa 2 (b) devient l'alinéa
2 (c).
(d) Après l'alinéa 5, l'alinéa suivant est
inséré: "6. Les sommes indiquées en Droits de Tirage spéciaux dans le
présent article sont considérées comme se rapportant au Droit de Tirage spécial
tel que défini par le Fonds monétaire international.
La conversion de ces sommes en
monnaies nationales s'effectuera en cas d'instance judiciaire suivant la valeur
de ces monnaies en Droit de Tirage spécial à la date du jugement. La valeur, en
Droit de Tirage spécial, d'une monnaie nationale d'une Haute Partie Contractante
qui est membre du Fonds monétaire international, est calculée selon la méthode
d'évaluation appliquée par le Fonds monétaire international à la date du
jugement pour ses propres opérations et transactions. La valeur, en Droit de
Tirage spécial, d'une monnaie nationale d'une Haute Partie Contractante qui
n'est pas membre du Fonds monétaire international, est calculée de la façon
déterminée par cette Haute Partie Contractante.
Toutefois, les États qui ne sont pas
membres du Fonds monétaire international et dont la législation ne permet pas
d'appliquer les dispositions de l'alinéa 2 (b) de l'article 22, peuvent au
moment de la ratification ou de l'adhésion, ou à tout moment par la suite,
déclarer que la limite de responsabilité du transporteur est fixée, dans les
procédures judiciaires sur leur territoire, à la somme de deux cent cinquante
unités monétaires par kilogramme, cette unité monétaire correspondant à
soixante-cinq milligrammes et demi d'or au titre de neuf cents millièmes de
fin. Cette somme peut être convertie dans la monnaie nationale concernée en
chiffres ronds. La conversion de cette somme en monnaie nationale s'effectuera
conformément à la législation de l'État en cause."
Article VIII
L'article 24 de la Convention est supprimé
et remplacé par les dispositions suivantes:
"Article 24
1. Dans le transport de passagers et
de bagages, toute action en responsabilité, à quelque titre que ce soit, ne
peut être exercée que dans les conditions et limites prévues par la présente
Convention, sans préjudice de la détermination des personnes qui ont le droit
d'agir et de leurs droits respectifs.
2. Dans le transport de
marchandises, toute action en réparation introduite, à quelque titre que ce
soit, que ce soit en vertu de la présente Convention, en raison d'un contrat ou
d'un acte illicite ou pour toute autre cause, ne peut être exercée que dans les
conditions et limites de responsabilité prévues par la présente Convention,
sans préjudice de la détermination des personnes qui ont le droit d'agir et de leurs
droits respectifs.
Ces limites de responsabilité
constituent un maximum et sont infranchissables quelles que soient les
circonstances qui sont à l'origine de la responsabilité."
Article IX
L'article 25 de la Convention est supprimé
et remplacé par les dispositions suivantes:
"Article 25
Dans le transport de passagers et de
bagages, les limites de responsabilité prévues à l'article 22 ne s'appliquent
pas s'il est prouvé que le dommage résulte d'un acte ou d'une omission du
transporteur ou de ses préposés fait, soit avec l'intention de provoquer un
dommage, soit témérairement et avec conscience qu'un dommage en résultera
probablement, pour autant que, dans le cas d'un acte ou d'une omission de
préposés, la preuve soit également apportée que ceux-ci ont agi dans l'exercice
de leurs fonctions."
Article X
L'alinéa 3 de l'article 25 A de la Convention est supprimé
et remplacé par les dispositions suivantes:
"3. Dans le transport de
passagers et de bagages, les dispositions des alinéas 1 et 2 du présent article
ne s'appliquent pas s'il est prouvé que le dommage résulte d'un acte ou d'une
omission du préposé fait, soit avec l'intention de provoquer un dommage, soit
témérairement et avec conscience qu'un dommage en résultera probablement."
Article XI
Après l'article 30 de la Convention, l'article
suivant est inséré:
"Article 30 A
La présente Convention ne préjuge en
aucune manière la question de savoir si la personne tenue pour responsable en
vertu de ses dispositions a ou non un recours contre toute autre personne."
Article XII
L'article 33 de la Convention est supprimé
et remplacé par les dispositions suivantes:
"Article 33
Sous réserve des dispositions de
l'alinéa 3 de l'article 5, rien dans la présente Convention ne peut empêcher un
transporteur de refuser la conclusion d'un contrat de transport ou de formuler
des règlements qui ne sont pas en contradiction avec les dispositions de la
présente Convention."
Article XIII
L'article 34 de la Convention est supprimé
et remplacé par les dispositions suivantes:
"Article 34
Les dispositions des articles 3 à 8
inclus relatives aux titres de transport ne sont pas applicables au transport
effectué dans des circonstances extraordinaires en dehors de toute opération
normale de l'exploitation aérienne."
CHAPITRE II
CHAMP D'APPLICATION DE LA CONVENTION AMENDÉE
Article XIV
La Convention de Varsovie amendée à La Haye en 1955 et par le présent Protocole
s'applique au transport international défini à l'article premier de la Convention lorsque les
points de départ et de destination sont situés soit sur le territoire de deux
États parties au présent Protocole, soit sur le territoire d'un seul État
partie au présent Protocole si une escale est prévue sur le territoire d'un
autre État.
CHAPITRE III
DISPOSITIONS PROTOCOLAIRES
Article XV
Entre les Parties au présent
Protocole, la Convention
de Varsovie amendée à La Haye
en 1955 et le présent Protocole seront considérés et interprétés comme un seul
et même instrument et seront dénommés Convention de Varsovie amendée à La Haye en 1955 et par le
Protocole no4 de Montréal de 1975.
Article XVI
Jusqu'à sa date d'entrée en vigueur
conformément aux dispositions de l'article XVIII, le présent Protocole restera
ouvert à la signature de tous les États.
Article XVII
1. Le présent Protocole sera soumis
à la ratification des États signataires.
2. La ratification du présent
Protocole par un État qui n'est pas partie à la Convention de Varsovie
ou par un État qui n'est pas partie à la Convention de Varsovie amendée à La Haye en 1955 emporte adhésion
à la Convention
de Varsovie amendée à La Haye
en 1955 et par le Protocole no4 de Montréal de 1975.
3. Les instruments de ratification
seront déposés auprès du Gouvernement de la République populaire de
Pologne.
Article XVIII
1. Lorsque le présent Protocole aura
réuni les ratifications de trente États signataires, il entrera en vigueur
entre ces États le quatre-vingt-dixième jour après le dépôt du trentième
instrument de ratification. A l'égard de chaque État qui le ratifiera par la
suite, il entrera en vigueur le quatre-vingt-dixième jour après le dépôt de son
instrument de ratification.
2. Dès son entrée en vigueur, le
présent Protocole sera enregistré auprès de l'Organisation des Nations Unies
par le Gouvernement de la
République populaire de Pologne.
Article XIX
1. Après son entrée en vigueur le
présent Protocole sera ouvert à l'adhésion de tout État non signataire.
2.
L'adhésion
au présent Protocole par un État qui n'est pas partie à la Convention de Varsovie
ou par un État qui n'est pas partie à la Convention de Varsovie amendée à La Haye en 1955 emporte adhésion
à la Convention
de Varsovie amendée à La Haye
en 1955 et par le Protocole no4 de Montréal de 1975.
3. Les instruments d'adhésion seront
déposés auprès du Gouvernement de la République populaire de Pologne et produiront
leurs effets le quatre-vingt-dixième jour après la date de leur dépôt.
Article XX
1. Toute Partie au présent Protocole
pourra le dénoncer par une notification faite au Gouvernement de la République populaire de
Pologne.
2. La dénonciation produira ses
effets six mois après la date de réception par le Gouvernement de la République populaire de
Pologne de la notification de la dénonciation.
3. Entre les Parties au présent
Protocole, la dénonciation de la
Convention de Varsovie par l'une d'elles en vertu de
l'article 39 de ladite Convention ou du Protocole de La Haye en vertu de l'article
XXIV dudit Protocole ne doit pas être interprétée comme une dénonciation de la Convention de Varsovie
amendée à La Haye
en 1955 et par le Protocole no4 de Montréal de 1975.
Article XXI
1. Seules les réserves suivantes au
présent Protocole pourront être admises:
(a) Tout État peut à tout moment
déclarer par notification faite au Gouvernement de la République populaire de
Pologne que la Convention
de Varsovie amendée à La Haye
en 1955 et par le Protocole no4 de Montréal de 1975 ne s'applique pas au
transport de personnes, de bagages et de marchandises effectué pour ses
autorités militaires à bord d'aéronefs immatriculés dans ledit État et dont la
capacité entière a été réservée par ces autorités ou pour le compte de
celles-ci.
(b) Tout État peut, lors de la ratification du
Protocole additionnel no3 de Montréal de 1975, ou de l'adhésion à celui-ci, ou
à tout moment par la suite, déclarer qu'il n'est pas lié par les dispositions
de la Convention
de Varsovie amendée à La Haye
en 1955 et par le Protocole no4 de Montréal de 1975, dans la mesure où elles
s'appliquent au transport de passagers et de bagages. Cette déclaration prendra
effet quatre-vingt-dix jours après la date de sa réception par le Gouvernement
de la République
populaire de Pologne.
2. Tout État qui aura formulé une
réserve conformément à l'alinéa précédent pourra à tout moment la retirer par
une notification faite au Gouvernement de la République populaire de
Pologne.
Article XXII
Le Gouvernement de la République populaire de
Pologne informera rapidement tous les États parties à la Convention de Varsovie
ou à ladite Convention telle qu'amendée, tous les États qui signeront le
présent Protocole ou y adhéreront, ainsi que l'Organisation de l'aviation
civile internationale, de la date de chaque signature, de la date du dépôt de
chaque instrument de ratification ou d'adhésion, de la date d'entrée en vigueur
du présent Protocole ainsi que de tous autres renseignements utiles.
Article XXIII
Entre les Parties au présent
Protocole qui sont également Parties à la Convention, complémentaire à la Convention de Varsovie
pour l'unification de certaines règles relatives au transport aérien
international effectué
par une personne autre que le
transporteur contractuel, signée à Guadalajara le 18 septembre 1961 (ci-après
dénommée "Convention de Guadalajara"), toute référence à la
"Convention de Varsovie" contenue dans la Convention de
Guadalajara s'applique à la
Convention de Varsovie amendée à La Haye en 1955 et par le
Protocole no4 de Montréal de 1975, dans les cas où le transport effectué en
vertu du contrat mentionné au paragraphe (b) de l'article premier de la Convention de Guadalajara
est régi par le présent Protocole.
Article XXIV
Si deux ou plusieurs États sont
parties d'une part au présent Protocole et d'autre part au Protocole de
Guatemala de 1971 ou au Protocole additionnel no3 de Montréal de 1975, les
règles suivantes s'appliquent entre eux:
(a) en ce qui concerne les
marchandises et les envois postaux, les dispositions résultant du régime établi
par le présent Protocole l'emportent sur les dispositions résultant du régime
établi par le Protocole de Guatemala de 1971 ou par le Protocole additionnel
no3 de Montréal de 1975;
(b) en ce qui concerne les passagers
et les bagages, les dispositions résultant du régime établi par le Protocole de
Guatemala ou par le Protocole additionnel no3 de Montréal de 1975 l'emportent sur les dispositions
résultant du régime établi par le présent Protocole.
Article XXV
Le présent Protocole restera ouvert
à la signature au siège de l'Organisation de l'aviation civile internationale
jusqu'au 1er janvier 1976, puis, jusqu'à son entrée en vigueur en vertu de
l'article XVIII, au Ministère des
Affaires étrangères du Gouvernement
de la République
populaire de Pologne. L'Organisation de l'aviation civile internationale
informera rapidement le Gouvernement de la République populaire de
Pologne de toute signature et de la date de celle-ci pendant la période au
cours de laquelle le Protocole sera ouvert à la signature au siège de
l'Organisation de l'aviation civile internationale.
EN FOI DE QUOI les Plénipotentiaires
soussignés, dûment autorisés, ont signé le présent Protocole.
FAIT à Montréal le vingt-cinquième
jour du mois de septembre de l'année 1975, en quatre textes authentiques
rédigés dans les langues française, anglaise, espagnole et russe. En cas de
divergence, le texte en langue française, langue dans laquelle la Convention de Varsovie
du 12 octobre 1929 avait été rédigée, fera foi.
Télécharger le protocole n°4 de Montréal au format pdf
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