|
KPI : Tableaux de bord logistique
Nos
articles sur les tableaux de bord logistiques mentionnés à gauche dans les
liens utiles sont le résultat de deux années de travail assidu. Ce projet nous
a notamment conduits à découverte des 4 piliers de tout projet logistique. Que
ce soit pour le choix des stratégies, les audits, les diagnostics et même la mise
en place des tableaux de bord, nous avons découvert que notre théorie s’adapte
assez bien et conduit facilement vers des solutions applicables.
Le tableau de bord logistique est un
instrument de gestion composé d’indicateurs sur les activités de logistique
(achats, réception, transport, transit, entreposage, stockage, emballage,
manutention, livraisons, retours…).
C’est un outil destiné aux gestionnaires et
qui vient remplir trois fonctions principales :
- Fonction de mesure. Vérifier que
nos stratégies, moyens et autres ressources conviennent bien au cap qui a
été fixé pour l’atteinte des objectifs (mesure de l’activité, de l’efficacité
des moyens, de la productivité, de la rentabilité, de la qualité…) ;
- Fonction de contrôle. Vérifier tout
au long d’un exercice que l’avancement des activités respecte le cahier
des charges et les
temps standards (taux de réalisation),
- Fonction d’alerte. Alerter de manière
anticipée sur un disfonctionnement ou un incident (accidents, retards,
dépassement des temps standards, dépassement des coûts, rupture de stock, rupture de moyens,
files d’attentes…).
La finalité du tableau de bord logistique est
de permettre au responsable logistique d’avoir une maîtrise de ses processus,
et de pouvoir rapidement faire les réglages ou mener des actions appropriées en
cas de dysfonctionnement. Cet outil lui apporte la confiance et la garantie
nécessaire pour travailler sereinement et atteindre les objectifs qui lui sont
fixés.
A-
Caractéristiques du tableau de bord logistique
Le tableau de bord logistique n’est pas une
sorte de tableau Word ou Excel avec des entêtes de ligne ou de colonne tel que
nous les connaissons. Il s’agit en fait d’un rapport de synthèse dans lequel on
retrouve les indicateurs commentés et à jour, classés suivant un ordre
régulier.
Les indicateurs du tableau de bord logistique
sont déterminés en fonction des activités ou des processus que pilote le
responsable logistique. Selon la théorie
des piliers de la logistique, on doit au minimum retrouver dans un
tableau de bord, des indicateurs sur les moyens, les coûts, les délais et la
qualité de service. La présente étude nous a permis d’y ajouter une quatrième
caractéristique : le périmètre de travail. Nous pouvons décomposer chacune
de ces caractéristiques comme suit :
- Les moyens : Outillage, engins,
véhicules, infrastructures, groupes de marchandises, stocks, groupe de
voyageurs, documents, équipes de travail, clients, fournisseurs, prestataires
logistiques,
- Les coûts : coûts logistiques
engendrés par les activités et l’emploie des moyens ;
- Les
délais : maîtrise des délais
standards, respect des temps de réalisation planifiés;
- La
qualité de service : litiges,
avaries, pertes, retards, files d’attente, ruptures, taux de satisfaction ;
- Le
périmètre : espace
géographique, département particulier, processus particulier, activité
particulière, famille particulière de produit …
Des croisements entre ces différentes
caractéristiques permettent à la fin de créer des indicateurs assez
intéressants.
B-
Formes d’indicateurs logistiques
Un bon indicateur doit facilement être lisible
en un coup d’œil. Pour cette raison, et selon l’information qu’il transmet, un
indicateur prendra les formes suivantes :
- Un
ratio : rapport entre deux
valeurs, généralement exprimé en pourcentage.
- Un
graphique : il a l’avantage de
pouvoir véhiculer plusieurs informations à la fois sur des graphes de type
différent (histogramme, courbe…) ;
- Un
tableau : il peut s’agir de
statistiques sur une équipe de travail, un plan d’action avec taux d’avancement
des tâches, une analyse croisée.
Quel que soit sa forme définitive, un
indicateur doit toujours laisser paraître l’objectif ! La forme de l’indicateur est généralement basée sur
une comparaison directe du volume de travail réalisé / non réalisé par rapport
à l’objectif ou une présentation des écarts par rapport à l’objectif. Ceci est
applicable pour toutes les caractéristiques.
Lorsqu’on travaille sur un indicateur basé
sur les temps et que les durées
d’opérations sont non contrôlables,
il vaut mieux baser en définitive son indicateur sur des temps standards. La valeur
de l’objectif peut être fournie par un organisme externe (il peut s’agir
d’une norme, un benchmark, …) ou simplement évalué en interne sur la base des
historiques et prévisions d’activités.
C- Origine
des données brutes pour les indicateurs
Les données brutes destinées après divers
traitements à alimenter les indicateurs sont collectées à partir du plus bas
niveau de la chaîne d’opérations. Sont
généralement sollicité pour cette collecte :
- les documents
de travail utilisés (avis, bons, bordereaux, déclarations,
ordres, relevés, titres de transport, titres de commerce…),
- les divers
fichiers dans lesquels sont relevés au jour le jour les données pour des
besoins de reporting (fiche des entrées et sortie, liste de dossiers
ouverts, liste des consommations…).
|
|