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Les 4 piliers du projet logistique Idée
originale de Gaston Roland NGOOH. Les 4 piliers détaillés ici forment les
repères principaux du logisticien dans le contrôle, l’optimisation, l’audit et
le diagnostic des activités de logistique et transport. On y fera régulièrement référence
dans d'autres travaux de recherche.
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Un pilier est un massif de
maçonnerie ayant le rôle de support dans un édifice. De même en logistique, les
piliers sont ces facteurs sur lesquels repose la réussite
de tout projet logistique. On distingue essentiellement 4 piliers en logistique
:
- les moyens : il faut qu’il soit
parfaitement adaptés aux besoins des clients ;
- les coûts : il faut les optimiser.
C’est un véritable gage de compétitivité ;
- les délais : il faut respecter le
délai contractuel, au risque parfois de supporter des pénalités ;
- la qualité de service : il faut
respecter le cahier des charges par l’anticipation et l’élimination de toute
forme de gaspillage.
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Devant toute forme de situation
dans la circulation des flux, l’excellence logistique repose sur ces 4
piliers, indépendamment du maillon de la
chaine logistique (transport, stockage, manutention, gestion d’entrepôts…)
. L’interdépendance entre les
4 piliers de la logistique est si forte qu’il est pratiquement impossible de
gérer efficacement un projet logistique si l’on prend le risque de les
considérer de manière exclusive. Ils
forment un tout à travers lequel le logisticien a la grande responsabilité de
trouver le meilleur équilibre.
Pilier n°1 : Les moyens logistiques
La gestion logistique se
traduit aussi par une gestion optimisée
des moyens (matériels, humains, technologiques - système d’information - banque
de données) de l’entreprise dans le but de satisfaire les différents besoins
exprimés. La logistique fait le choix les moyens de production ; s’assure
que ces derniers sont adaptés à la nature des besoins auxquels l’entreprise
fait face ; gère les localisations,
le dimensionnement et l’agencement des implantations ; gère les moyens
généraux (parc de véhicule, voyages, hébergement…) ; organise les processus
matériels et immatériels ; détermine
les réseaux logistiques (transport, entrepôts, chemins) et les
tournées.
Pilier n°2 : Les coûts logistiques
La logistique contribue à
l’augmentation du profit de l’entreprise par une seule démarche assez
simple : l’optimisation des coûts logistiques. Lorsque l’on dépense moins ou peu, toute
dépense ou perte évitée est un gain potentiel.
Seule une entreprise qui maîtrise ses coûts peut se permettre de faire
des offres commerciales assez attractives (diminution du prix de vente + qualité de
service maintenue = gain de parts de marché) et demeurer ainsi dans une
position concurrentielle.
Une attention particulière
est donc accordée à la négociation et à l’achat des prestations
logistiques ; au choix des moyens matériels peu consommateurs
d’énergie ; au choix des chemins et itinéraires (les moins coûteux) ;
aux choix des horaires les plus fluides (afin d’éviter les files d’attentes qui
se traduisent aussi par des pertes) ; au contrôle du taux de remplissage
des unités de transport ; aux suivi des niveaux des stocks (afin d’éviter les
surstocks et les ruptures)…
Pilier n°3 : Les temps logistiques
L’intégration des standards
de temps logistiques dans le pilotage des flux est l’un des éléments
qui forment le socle de l’excellence logistique. La maîtrise des délais est en
effet un gage d’efficacité. L’improvisation n’a pas de place. Quelque soit la
nature des opérations, l’ordonnancement et la planification des tâches, la
définition des gammes d’opération et des processus permettent dans une première
étude, d’éliminer toute forme d’opération superflue.
Les opérations pertinentes sont
réalisées ensuite dans les temps standards. Ces derniers sont une référence pour
de nombreux acteurs : les commerciaux pour des propositions de délais lors
des conclusions de contrats ; les logisticiens dans la planification des
opérations…
Pilier n°4 : La qualité de service.
Le logisticien s’intéresse à
la qualité de service sous deux formes : la qualité de service chez sois c'est-à-dire
à l’intérieur de sa propre entreprise et la qualité de service vis-à-vis du
client, c'est-à-dire toute activité ou incident qui soit de nature à affecter
la satisfaction du client.
- La qualité de service chez
soit fait référence à la manière dont les opérations internes sont réalisées, aux
méthodes, aux processus, aux gammes d’opérations, à l’ordonnancement des tâches
avec un but : identifier tout forme de gaspillage (défauts, pertes, files
d’attente,…) et une finalité : remonter vers les causes fondamentales et
les éliminer. Il faut assurer une circulation fluide des flux
documentaires, et physiques. Cela demande de disposer d’un véritable système
d’alerte.
- La qualité de service
vis-à-vis du client revient à accomplir toutes les prestations dans le
strict respect du cahier des charges ou du contrat (respect des coûts,
respect des quantités, respect des délais). Ce qui exige de nombreuses
garanties, la maitrise des risques dans chacune des activités, une gestion
efficace des moindres logistiques (zéros défaut, zéro incident, zéro avarie, zéro retard,
zéro pénalité…).
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