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Signalisation
routière : panneaux, feux et marquages routiers
Sommaire A- Classification internationale des
signaux routiers. B- Classification communautaire des signaux
routiers.
C- Valeur restrictive des différentes
signalisations D- Caractéristiques des signaux
routiers
La signalisation fait
partie intégrante du paysage routier. Elle est un outil de communication
essentiel pour l'usager de la route. Elle doit, par conséquent, être conçue et
installée de manière à aider l'usager de la route tout au long de son parcours
en lui permettant d'adapter sa conduite aux diverses situations qui se
présentent à lui, et ce, en lui évitant hésitations et fausses manœuvres.
Elle doit donc lui
permettre d'anticiper toute manœuvre ou tout changement de direction et lui
permettre de s'y préparer. En plus de lui servir de guide en lui indiquant la
route à suivre ainsi que les dangers qui la parsèment (courbe ou pente
prononcées, accotement mou, chaussée glissante, etc.), elle lui rappelle les
diverses prescriptions du Code de la sécurité routière
Le langage de la
signalisation routière doit donc être clair et compréhensible par tous. Il est,
par conséquent, en constante évolution et fait l'objet de recherches continues
afin d'accroître la sécurité routière et la fluidité de la circulation.
La signalisation est
composée de panneaux, de marques sur la chaussée et de signaux lumineux. Dans
un souci de clarté, elle utilise peu de mots et beaucoup de symboles. Pour une
bonne part, les panneaux ont ainsi un sens bien évident au premier coup d'œil.
A- Classification internationale des
signaux routiers.
Source : Convention sur la
signalisation routière signée à Vienne le 8 novembre 1968.
Classe I : SIGNAUX ROUTIERS (les panneaux)
1. Le système prescrit dans la
convention sur la signalisation routière signée à Vienne le 8 novembre 1968 distingue
les catégories suivantes de signaux routiers :
a) les signaux d'avertissement de
danger : ces signaux ont pour objet d'avertir les usagers de la route
de l'existence d'un danger sur la route et de leur en indiquer la nature;
b) les signaux de réglementation
: ces signaux ont pour objet de notifier aux usagers de la route les
obligations, limitations ou interdictions spéciales qu'ils doivent observer;
ils se subdivisent en :
i)
Signaux de priorité,
ii)
Signaux d'interdiction ou de restriction,
iii)
Signaux d'obligation,
iv)
Signaux de prescriptions particulières;
c) les signaux d'indication
: Ces signaux ont pour objet de guider les usagers de la route au cours de
leurs déplacements ou de leur fournir d'autres indications pouvant leur être
utiles; ils se subdivisent en :
i)
Signaux d'information, d'installation ou de service;
ii)
Signaux de direction, de jalonnement ou d'indication :
- Signalisation avancée ou pré signalisation;
- Signaux de direction;
- Signaux d'identification des routes;
- Signaux de localisation;
- Signaux de confirmation;
- Signaux d'indication;
iii)
Panneaux additionnels.
Classe II :
SIGNAUX
LUMINEUX DE CIRCULATION
Signaux destinés à
régler la circulation des usagers de la route
- Signaux
destinés à régler la circulation des véhicules
- Signaux
à l'intention des seuls piétons
Classe
III : MARQUES ROUTIERES
B- Classification communautaire des signaux
routiers.
Source : Code communautaire
de la route Cemac, a pprouvé
le 17 mai 2001 à Douala par les Etats membres de la Cemac et adopté le 03 août
2001 à Bangui.
Sans s’écarter, ni se
mettre en opposition avec la classification internationale, le code
communautaire reprend cette dernière, mais en adoptant une structure légèrement
différente en ce qui concerne la classification des panneaux. Les différentes
signalisations sont donc classées tel qu’il suit :
- Classe I : les INJONCTIONS
DES AGENTS réglant
la circulation
- Classe II : la SIGNALISATION
VERTICALE,
composée par les panneaux, les feu et diverses signalisations par
barrière, balise et bornes ;
- Classe III : la SIGNALISATION
HORIZONTALE constituée
par l’ensemble des maques routières.
A leur tour, les
panneaux de signalisation (partie intégrante de la signalisation verticale)
sont classés selon les catégories suivantes :
I- Les signaux
d’avertissement de danger
II- Les signaux de
prescriptions. Ils
se subdivisent comme suit :
- Les
panneaux d’interdiction
- Les
panneaux d’obligation ;
- Les
panneaux de fin d’interdiction ;
- Les
panneaux de fin d’obligation ;
- Les
panneaux de prescription zonale.
III- Les signaux d’intersection et de priorité
IV- Les signaux de simple indication. Ils se subdivisent
comme suit :
- Panneaux
d’indication ;
- Panneaux
de direction ;
- Panneaux
de localisation ;
- Panneaux
d’entrée et de sortie d’agglomération ;
- Idéogramme,
emblèmes et logotypes ;
- Symboles ;
- Panneaux
d’information
V- Les panneaux additionnels.
- Panonceaux
de forme généralement rectangulaire, placés au dessous des panneaux de
signalisation pour donner des indications qui précèdent ou complètent leur
signalisation.
C- Valeur restrictive des différentes
signalisations
- Les
injonctions des agents réglant la circulation prévalent sur les
prescriptions de la signalisation lumineuse, des panneaux de signalisation
et des marques routières ;
- Les
prescriptions des feux de signalisation prévalent sur celles des panneaux
et des marques routières ;
- Les
prescriptions des panneaux de signalisation prévalent sur celles des
marques routières.
D- Caractéristiques des signaux
routiers
Source : Code communautaire
de la route Cemac
I- Panneaux de signalisation routière
Pour faciliter la
compréhension des signaux, le système de signalisation par panneaux est basé
sur l’emploi de silhouettes schématiques aisément reconnaissables : véhicule,
animal, bicyclette, piéton, voie ferrée, etc.
Ces panneaux sont de
diverses formes et couleurs :
- Triangulaire. Ils annoncent un
danger dont la nature est indiquée par un symbole apposé au centre du panneau.
- Rond. Ils indiquent une
prescription absolue
- Le
panneau rouge prescrit une interdiction ;
- Le
panneau bleue prescrit une obligation ;
- Le
panneau blanc barré de noir prescrit la fin d’une interdiction
- Le
panneau bleu barré de rouge prescrit la fin d’une obligation
- Rectangulaire ou carré.
Ils donnent une indication ou un renseignement :
- Le
panneau rectangulaire, terminé par une flèche indique la direction ;
- Le
panneau carré bleu, barré de rouge signale la fin d’une indication ;
- Les
panonceaux on la même couleur que le panneau sous lequel ils sont placés
et donnet des précisions complémentaires.
II- Marques routières
Toutes les marques
sur la chaussée sont blanches à l’exception :
- Des
lignes qui indiquent l’interdiction d’arrêt ou de stationnement
- Des
lignes zigzags indiquant des emplacements d’arrêt des autobus (couleur
jaune) ;
- Les
marques temporaires de chantier (couleur jaune) ;
- Les
marques en damier rouge et blanc matérialisant le début des voies de
détresse (voie réservée aux véhicules privés de freinage. L’arrêt et le
stationnement y sont interdits)
Les marques sur la
chaussée sont réparties en trois catégories :
- Lignes
longitudinales.
- Continue :
interdit de franchir ;
- Discontinue :
possibilité de franchir
- Mixte :
franchissement autorisé pour les usagers placés du coté de la ligne
discontinue.
- Lignes
transversales.
- Continue,
située à certaines intersections : « STOP ». Il faut
marquer un temps d’arrêt et céder le passage aux usagers circulant sur
l’autre route ;
- Discontinue
de 0,5 mètre de large : « Céder le passage » aux usagers
circulant sur l’autre route ;
- Discontinue
de 0,15 mètre de large : « lignes d’effet de feu de circulation ».
Tracées aux intersections qui ne comportent pas de passages pour piétons.
Indiquent l’endroit où le véhicule doit éventuellement marquée l’arrêt.
- Marques
complémentaires.
- Flèches
de rabattement ;
- Flèches
directionnelles ;
- Passage
pour piétons
- …
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