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Législation
en matière de conduite automobile
Sous réserve des
dispositions relatives à l’apprentissage de la conduite, nul ne peut conduire
un véhicule à moteur ou un ensemble de véhicules s’il n’est détenteur d’un
permis en état de validité, établi à son nom, délivré dans les conditions
fixées par décision de l’autorité compétente chargée des transports.
A- Catégories
de permis de conduire
Catégorie
A1
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Pour la conduite
d’un motocycle avec ou sans side-car, tricycles et quadricycles à moteur dont
la cylindrée dépasse 50 cm3 sans excéder 125 cm3
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Catégorie
A
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Pour la conduite
d’un motocycle dont la cylindrée est supérieure à 125 cm3
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Catégorie
B
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Pour la conduite
d’un véhicule automobile ayant un poids total autorisé en charge n’excédant
pas 3.500 kgs et affecté :
o Soit au transport
de personnes et comportant, outre le siège du conducteur, huit places assises
au maximum,
o Soit au transport
de marchandises
A ce véhicule, peut
être attelée une remorque d’un poids maximal autorisé n’excédant pas 750 kgs.
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Catégorie
C
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Pour la conduite
d’un véhicule automobile isolé affecté au transport de marchandises ou de
matériels et dont le poids total autorisé en charge est supérieur à 3.500
kgs.
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Catégorie
D
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Pour la conduite
d’un véhicule automobile affecté au transport de personnes et comportant
outre le siège de conducteur, plus de huit places assises, et dont le poids
total autorisé en charge est supérieur à 3.500 kgs. Les enfants de moins de
10 ans comptent pour une demi-personne lorsque leur nombre n’excède pas dix.
Au véhicule de cette catégorie peut être attelé une remorque dont le poids
total autorisé en charge n’excède pas
750 kgs.
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Catégorie
E
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Pour la conduite de
véhicules automobiles de la catégorie B, C ou D, attelés d’une remorque de
plus de 750 kgs, dont le poids total autorisé en charge est supérieur au
poids à vide du véhicule tracteur ou dont la somme des poids totaux autorisés
en charge (du véhicule tracteur et de la remorque) est supérieur à 3.500 kgs.
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Catégorie
F
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Véhicules relevant
des catégories A1, A et B conduits par des infirmes et spécialement aménagés
pour tenir compte de leur infirmité.
Ce permis est
subdivisé en FA1, FA et FB.
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Catégorie
G
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Ce permis spécial
s’applique aux véhicules à moteur suivants :
o Tracteurs agricoles,
o Engins de travaux
publics ou engins de manutention.
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Source :
code de la route Cemac
Par ailleurs, les Parties
contractantes à la convention de Vienne de 1968 sur la
circulation routière peuvent
prévoir dans leur législation nationale une subdivision des catégories de
véhicules. En cas de limitation du permis de conduire à certains véhicules
d’une même catégorie, un chiffre doit être ajouté à la lettre qui désigne la
catégorie en question et la nature de la limitation doit être indiquée sur le
permis de conduire.
Les titulaires des différents permis
doivent être âgés au moins de :
o 16
ans pour les catégories A1 et A ;
o 18
ans pour les catégories B, F et G ;
o 20
ans pour la catégorie C ;
o 21
ans pour les catégories D et E ainsi que pour le certificat de capacité et
l’autorisation spéciale valable pour le transport d’enfants.
Chaque permis de
conduire ne vaut que pour la ou les catégories de véhicules qu’il vise
expressément.
B- Dépendance
entre les différents permis.
o Tout
candidat à l’examen du permis C doit justifié d’une année au moins de conduite
avec le permis de la catégorie B ;
o Tout
candidat à l’examen du permis D doit justifié d’une année au moins de conduite
avec le permis de la catégorie C ;
o La
candidature au permis E se fait sur présentation du permis C ou D.
o La
candidature du permis G se fait sur présentation du permis B.
C- Autorisations
et attestations spéciales
o Certificat de capacité : pour les
conducteurs de véhicules routiers de transport urbain à titre onéreux (taxi,
taxi bus…), le certificat de capacité s’ajoute aux permis réglementaires de
conduire et est délivré dans des conditions fixées par décision de l’autorité
compétente chargée des transports de chaque Etat.
o Autorisation spéciale pour les transports d’enfants : Est Délivrée dans
les conditions fixées par décision de l’autorité compétente chargée des
transports.
D- Reconnaissance
mutuelle et conversion du permis de conduire
La convention de Vienne de 1968 sur la
circulation routière, dans son
article 41-2-a stipule que les Parties contractantes s’engagent à reconnaître :
comme valable pour la conduite sur leur territoire :
a) Tout permis national rédigé dans leur langue ou dans
l’une de leurs langues ou, s’il n’est pas rédigé dans une telle langue,
accompagné d’une traduction certifiée conforme; b) Tout permis national
conforme aux dispositions de l’annexe 6 de la Convention; c) Ou tout permis
international conforme aux dispositions de l’annexe 7 de la Convention, d’un
véhicule qui rentre dans les catégories couvertes par le permis, à condition
que ledit permis soit en cours de validité et qu’il ait été délivré par une
autre Partie contractante ou une de ses subdivisions ou par une association
habilitée à cet effet par cette autre Partie contractante ou par une de ses
subdivisions. Ces dispositions ne s’appliquent pas aux permis d’élève
conducteur.
Dans son article 8 du
Chapitre 1, le Code
communautaire de la route Cemac précise que chaque Etat membre reconnaît
la validité de tout permis de conduire délivré dans un autre Etat membre, sous
réserve du contrôle de l’authenticité dudit permis auprès de l’autorité
compétente chargée des transports de l’Etat de la délivrance.
Toute fois, lorsqu’un
détenteur de permis veut transformer son permis dans le pays hôte, le service
administratif compétent de ce pays se réserve le droit de faire passer un test
de contrôle de connaissances.
Autres
mentions :
(Convention de vienne) : Le permis international ne
pourra être délivré qu’au détenteur d’un permis national pour la délivrance
duquel auront été remplies les conditions minimales fixées par ladite
Convention. Il ne devra pas être valable plus longtemps que le permis national
correspondant, dont le numéro devra figurer sur le permis international.
(Code
communautaire de la route Cemac) : Conversion des permis militaires.
Les permis délivrés
par l’autorité militaire aux conducteurs de véhicules des armées permettent
d’obtenir, dès leur validation par l’autorité militaire et sans nouvel examen,
des permis de conduire des véhicules des catégories A, B, C, D, E et G suivant l’équivalence
auxquelles ils donnent droit.
E- Validité
des permis de conduire
(Code
communautaire de la route Cemac)
Les permis A1, A, B
et G ont une validité de 10 ans. Ils sont renouvelables plusieurs fois pour la
même durée, après une visite médicale satisfaisante.
La validité des
permis C, D, E et F (ainsi que des titres nécessaires pour la conduite des
ambulances, des véhicules de place et de ramassage scolaire) doit être
prorogés, après visite médicale, à des périodes fixées comme suit :
o tous
les 5 ans pour les conducteurs de moins de 55 ans ;
o tous
les 3 ans pour les conducteurs âgés de 55 à 60 ans ;
o tous
les ans pour les conducteurs de plus de 60 ans.
Toutefois, la
validité du permis de conduire, pour toutes les catégories de véhicules ou pour
certaines d’entre elles, peut être limitée dans sa durée, si lors de sa
délivrance il est constaté que le candidat est atteint d’une affection
compatible avec l’obtention du permis mais qui est susceptible de s’aggraver.
Si postérieurement à
la délivrance du permis, il est constaté que le titulaire est frappé d’une
affection temporaire ou permanente incompatible avec l’obtention du permis, le
service administratif compétent du lieu où cette constatation a été faite,
prononce, par décision, la restriction de la validité, la suspension ou
l’annulation du permis. Ampliation de cette décision est faite au fichier
central des permis de conduire.
Le port des verres
correcteurs, d’appareils des prothèses, qui est obligatoire pour le conducteur,
doit être mentionné le cas échéant, sur le permis.
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