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Catégories et niveaux de gravité des infractions routières
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NOTE IMPORTANTE :
Le
présent article a été publié à titre d’information seulement. Il ne doit en
aucun cas servir de référence juridique, ni remplacer les dispositions
législatives et réglementaires que nous avons exploitées, et auxquelles vous
devrez vous référer. | |
Le Groupe Logistique conseil, fidèle à son
concept de partage du savoir, présente ici un modèle singulier d’analyse des
infractions routières. Nous espérons que cette approche accompagne les
gestionnaires des parcs de véhicules, très souvent amenés à éclairer leur
personnel, à avoir une mesure plus cohérente des risques et contraintes
réglementaires des transports routiers. La faille, l’échec d’une opération
d’acheminement, le dépassement des budgets de fonctionnement sont quelques
conséquences qui peuvent résulter d’une simple infraction routière.
A- Catégories
d’infractions routières
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Les infractions routières se répartissent en
trois catégories selon les domaines (sécurité routière, protection du
patrimoine routier et réglementation économiques).
Catégorie 1 : Infractions relatives à la
sécurité routière.
Regroupe les infractions susceptibles de
mettre en danger les usagers de la route. Notamment :
- Les
automobilistes ;
- Les cyclistes et
moto cycliste ;
- Les piétons,
Voir : La
classification des infractions relatives à la sécurité routière.
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Catégorie 2 : Infractions relatives à la
protection du patrimoine routier.
Regroupe les infractions susceptibles de
détruire le patrimoine routier. Au sens de la Loi n° 96/07 du 8 avril 1996
portant protection du patrimoine routier national au Cameroun, le patrimoine
routier est l’ensemble des infrastructures routières urbaines, interurbaines et
rurales dont la construction et / ou l’entretien est ou sont assurés par l’Etat
ou les collectivités publiques locales. Font partis du patrimoine
routier :
1°- L’emprise de la route telle que définie
par la législation domaniale et comprenant notamment ;
a)
la chaussée ;
b)
les fossés et les systèmes de drainage ;
c)
les trottoirs et les accotements,
d)
les bandes d’ensoleillement ;
e)
les talus.
2°- Les équipements routiers constitués
notamment :
a)
des ouvrages d’art et d’assainissement ;
b)
des dispositifs de sécurité, y compris ceux de signalisation horizontale et
verticale ;
c)
des installations de communication, d’électrification et d’hydraulique ;
d)
des stations de pesage ;
e)
des postes de péage ;
f)
des barrières de pluie ; et
g)
des barrières ponctuelles.
Voir : Les
infractions relatives à la protection du patrimoine routier.
Catégorie 3 : Infractions relatives à la
réglementation économique des transports routiers
Regroupe les infractions qui n’ont aucun
impact direct sur la sécurité des usagers de la route, et encore moins sur les
infrastructures routières. Il s’agit du non respect de certaines règles
relatives :
- Aux marquages
sur les véhicules ;
- Aux heures de
circulation des véhicules,
- A la régulation des
quotas dans les flux de transport
B- Niveaux de gravité
des infractions
On distingue principalement trois niveaux de
gravité des infractions routière : les niveaux majeur, moyen et mineur.
Source :
Inspirée d’une documentation canadienne sur la législation de la sécurité
routière.
B1- Infraction majeure
Infractions qualifié de « graves »,
de nature à compromettre sérieusement la sécurité des usagers de la route ou
l’état du patrimoine routier, ou encore de nature à enfreindre la
réglementation économique.
Exemples :
- Défaut de
signalement d’un transport exceptionnel ;
- Absence des feux
de directions ;
- Non respect des
feux de signalisation routière.
B2- Infraction moyenne
Infractions qualifiée de « moins graves »,
de nature à compromettre à un degré moindre la sécurité des usagers de la route
ou l’état du patrimoine routier, ou encore de nature à enfreindre la réglementation
économique.
Exemples :
- Défaut
d’autorisation de transport de marchandises dangereuses ;
- Stationnement
abusif sur un trottoir ;
- Possession d’un
certificat d’assurance périmé ;
B3- Infraction mineure
Infractions n’ayant que peu d’impact réel sur
la sécurité des usagers de la route ou sur l’état du patrimoine routier, ou
encore de nature à enfreindre la réglementation économique.
Exemples :
- Marquages
incomplets sur le véhicule ;
- Défaut de plaque
d’immatriculation pour remorque de plus de 750 kgs
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